Je m’appelle Charlotte Faillard.
Je suis danseuse professionnelle de formation. J’ai été formée à l’école Maurice Béjart à Lausanne, où j’ai appris la rigueur, la musicalité et l’écoute du corps.
J’ai ensuite dansé au Centre Chorégraphique National de Danse d’Italie, la compagnie Aterballetto, où j’ai eu la chance de travailler avec différents chorégraphes, dont le chorégraphe résident Mauro Bigonzetti, ainsi qu’avec de grands créateurs de ce siècle comme William Forsythe, Ohad Naharin et tant d’autres.

Ces années en compagnie m’ont appris à prendre soin de moi, surtout lorsque le corps était poussé à l’extrême, entre les tournées, les répétitions et les spectacles qui s’enchaînaient. J’y ai découvert l’importance de la récupération, de la préparation, et cette conscience permanente du corps qu’il faut préserver pour danser le plus longtemps possible.

Depuis 2009, je crée des chorégraphies. D’abord pour les danseurs d’Aterballetto, puis pour de jeunes compagnies, notamment les Jefferson Dancers, avec qui je collabore depuis 2014 et dont j’ai moi-même fait partie dans les années 2000. Ce travail de création continue de nourrir ma sensibilité et mon lien à la danse et avec la jeunesse.

En 2013, j’ai ouvert mon studio GYROTONIC® Aix-en-Provence, et j’ai également dirigé pendant sept ans une école de danse à Aix. Je suis aujourd’hui Master Trainer en GYROTONIC® et Pre-Trainer en GYROKINESIS®, des certifications encore rares en France.
Je continue à me former, car je pars du principe que lorsque l’on enseigne, on reste avant tout un élève éternel.

Je m’intéresse particulièrement à la santé féminine, à la santé physique, mentale et émotionnelle, au cycle hormonal et à la façon dont le corps évolue au fil du temps. Je suis fascinée par la manière dont le mouvement peut soutenir ces transformations, les accompagner et les adoucir.

Depuis février 2025, je suis maman.
Cette expérience m’a appris à m’adapter en douceur, sans me brusquer, à accueillir les changements constants du corps pendant la grossesse et le postpartum. J’ai compris qu’il ne s’agit pas de retrouver ce que l’on était, mais d’apprendre à s’aimer un peu plus à chaque étape, à s’écouter et à s’ajuster à son énergie du moment.

Le nom French Ballerina s’est imposé naturellement.
Quand j’avais quinze ans et que je vivais aux États-Unis, tout le monde m’appelait ainsi. C’était un clin d’œil affectueux, une façon de dire d’où je venais, et ce nom est resté comme une évidence. Aujourd’hui, il incarne mon histoire multiculturelle, mon parcours de danseuse, et mon envie de rassembler tout ce que je suis à travers le mouvement, la grâce et la liberté d’être soi.

French Ballerina, c’est un pont entre mon passé de danseuse et ma mission d’aujourd’hui : accompagner les femmes dans leur évolution, leur transformation et leur reconnexion à elles-mêmes.